Lundi 14 novembre 2022  

L’objectif de cette journée est la prévention et la sensibilisation au diabète. 

Le diabète peut concerner tout le monde ! 

·       537 millions d’adultes dans le monde vivent avec un diabète.

·       + des 3/4 adultes atteints de diabète vivent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire. 

·       + de 6,7 millions de décès en 2021 à cause du diabète, soit 1 décès toutes les 5 secondes. 

Il est important en tant que professionnel de santé de prendre conscience de l’importance de la prévention du diabète.

Le diabète ? 

C’est une pathologie qui se caractérise par une absence de production d’insuline (diabète de type I) ou par une résistance des organes à l’action de l’insuline (diabète de type II).  

Alors que le premier type de diabète est généralement d’origine génétique, le second est associé à un mode de vie comprenant généralement un manque d’activité physique, une sédentarité importante et une alimentation déséquilibrée, qui s’ajoutent à une prédisposition génétique. 

Par conséquent, la prise en charge des patients atteints de diabète associe une stratégie médicamenteuse avec une modification du mode de vie portant notamment sur la nutrition et l’activité physique.  

Les complications du diabète 

Le diabète peut connaître différentes complications à long terme. Ces complications chroniques, sont causée par une atteinte des vaisseaux sanguins qui apparaissent généralement après plusieurs années de diabète non équilibré.  

·       Neuropathie (Atteinte des nerfs) 

·       Néphropathie (Affection rénale) 

·       Rétinopathie diabétique (Affection oculaire)  

·       Accident Vasculaire Cérébral (AVC) 

·       Infarctus du myocarde (crise cardiaque) 

Le diabète et la gestion du poids 

Voici les conseils de notre diététicienne en cas de diabète : 

1.     Prendre des repas et encas à des horaires réguliers 

Adopter des habitudes alimentaires en termes d’horaires est excellent pour le cycle circadien. Le fait de prendre des repas à des heures régulières favorise une bonne sécrétion d’insuline dans le cadre du diabète de type 2.

En effet, le rythme interne du corps humain est d’environ 24 heures et permet de gérer plusieurs processus physiologiques, tel que le sommeil et l’alimentation.  

2.     Privilégier les aliments à index glycémiques bas 

Lorsque l’on souffre d’un diabète, l’index glycémique (IG) est un paramètre majeur dans le choix des aliments.

L’IG est la capacité d’un aliment à faire monter le taux de sucre dans le sang en un temps donné, à la suite de son ingestion. 

Les aliments à IG élevés sont généralement des aliments raffinés (pain blanc, céréales industrielles, bonbons…).

De plus, notez que la cuisson influence l’IG. L’IG est considéré comme étant élevé lorsqu’il est supérieur ou égal à 60. 

Les aliments à IG moyens se situent entre 40 et 60. Il s’agit de la plupart des féculents al dente et des fruits. 

Les aliments à IG bas sont inférieurs à 40. Il s’agit des légumes, des fruits oléagineux, des légumineuses, etc… 

Notez que l’IG d’un repas peut être équilibré en mélangeant une petite portion d’un aliment à IG élevé, avec une source de protéines et de bonnes graisses. 

3.     Combler ses besoins journaliers en protéines 

Les protéines sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme.

Au-delà d’être importantes pour maintenir une bonne masse musculaire, elles sont nécessaires à toute une multitude de processus biologiques.  

En effet, elles jouent un rôle important pour le système immunitaire, pour le transport de l’oxygène dans l’organisme, pour la digestion, pour les hormones (dont l’insuline) …

4.     Augmenter sa consommation de fibres 

Pour les personnes diabétiques, consommer des aliments riches en fibres (fruits et légumes, compotes sans sucre ajouté) à chaque repas permet de ralentir l’absorption des sucres par le système digestif et facilite le contrôle du taux de sucre dans le sang.  

5.     Pratiquer une activité physique régulière  

L’activité physique améliore l’évolution d’un diabète, surtout lorsqu’elle est combinée à une bonne alimentation. 

Une activité physique pratiquée régulièrement contribue à faire baisser le taux d’hémoglobine glyquée 

La pratique sportive diminue également la masse graisseuse, responsable de l’insulino-résistance, et augmente la masse maigre. 

Elle permet d’augmenter la sensibilité de l’organisme à l’insuline et diminue la pression artérielle, le cholestérol et les risques de développer une maladie cardiovasculaire. 

L’impédancemétrie et le diabète  

Plusieurs paramètres donnés par la bio-impédancemétrie ont un intérêt dans le suivi des patients atteints de diabètes : 

L’angle de phase et le ratio d’impédance qui sont associés à l’état général des patients : plus l’angle de phase est haut et plus le ratio d’impédance est bas et plus un individu est en bonne santé.  

Par conséquent, un suivi de ces deux paramètres au cours du temps permet d’évaluer l’état général de ces patients et de pouvoir adapter sa prise en charge en fonction de la gravité de la pathologie. 

La masse grasse à hydratation constante  

Le pourcentage de masse grasse étant associé au mode de vie et à l’alimentation de l’individu, un suivi de la masse grasse est intéressant pour vérifier les effets de la prise en charge nutritionnelle et par l’activité physique.  

Avec les dispositifs d’eBIODY, vous avez à disposition le taux de masse grasse à hydratation constante. Ce taux de masse grasse est plus précis étant donné qu’il recalcule le taux d’hydratation à une valeur parfaite et constante. Grâce à cette méthode, les fluctuations d’eau ne fausseront pas le taux de masse grasse.  

La masse musculaire squelettique des membres  

La capacité fonctionnelle d’un individu est étroitement liée à la fonction des muscles squelettiques des membres, c’est-à-dire leur force et leur masse.  

Ainsi, plus une masse musculaire des membres est importante, plus les gens ont la capacité de réaliser une activité physique et les activités du quotidien.

A l’inverse, une masse musculaire des membres diminuée est associée à une sédentarité plus importante, qui va elle-même aggraver la perte de masse musculaire des membres.  

La dépense énergétique 

Pour provoquer une perte de masse grasse, il est nécessaire d’induire un déficit calorique : les apports énergétiques doivent être inférieurs aux dépenses. Pour cela, il convient soit d’augmenter ses dépenses en augmentant son niveau d’activité physique, soit de diminuer ses apports alimentaires. 

Dans le cadre d’un programme nutritionnel, l’indicateur de la dépense énergétique est utilisé pour donner les apports énergétiques quotidiens minimaux et maximaux conseillés. Il est donc complémentaire au travail du professionnel, qui se concentrera ainsi plutôt sur la qualité alimentaire. 

La masse sèche hors graisse  

Une perte de poids n’est pas saine lorsqu’elle est associée à une perte d’eau et une perte de protéines au niveau musculaire. Pour surveiller le maintien de ces compartiments, il est donc important de surveiller la masse sèche hors graisse. Cet indicateur représente la masse des protéines et des minéraux au sein du corps. 

Le suivi de la masse sèche hors graisse permet de constater les effets d’une prise en charge sur l’organisme. 

L’hydratation et l’équilibre hors graisse 

De manière générale, le tissu adipeux possède un taux d’hydratation relativement constant au cours du temps et les modifications au cours de la journée ont lieu dans les tissus non gras, d’où le nom de ces indicateurs “hors graisse”. 

Ainsi, c’est deux paramètres sont très intéressants pour suivre l’hydratation des patients au cours du temps.